Life Elia

Pour voir tous nos résultats, vous pouvez consulter le rapport provisoire complet ou résumé.

Les différents aménagements réalisés par le projet LIFE dans les couloirs forestiers des lignes à haute tension ont pour buts principaux d’accueillir une faune et une flore diversifiées et de jouer le rôle de zones refuges et de « corridors verts » pour toute une série d’espèces. Afin d'évaluer de manière objective les effets de ces aménagements, un suivi de la biodiversité a été mis en place au cours des premières années du projet.
Plusieurs groupes d’organismes ont ainsi été choisis comme indicateurs biologiques pour leurs caractéristiques respectives: les oiseaux, les papillons diurnes, les odonates (libellules et demoiselles), les amphibiens, les reptiles, les chauves-souris et les plantes supérieures.

• Les odonates et les amphibiens sont logiquement utilisés pour le monitoring des mares nouvellement creusées ou agrandies (action C4).
• Les oiseaux ont cet avantage de pouvoir être identifiés avec précisions à distance grâce à leurs chants et -bien entendu- visuellement, ce qui permet de décrire la composition spécifique d'un site en oiseaux, supposés nicheurs, mais aussi leurs densités. Les oiseaux vivent dans tous les habitats visés par le projet: milieux ouverts (actions C3, C6 et C7), boisés (action C2) et écotones associés (action C1).
• Les papillons diurnes (aussi appelés Rhopalocères) présentent de nombreuses caractéristiques favorables à leur usage comme bio-indicateurs: ils sont diversifiés, populaires, esthétiques, présents dans tous les types d'habitats, plus ou moins étroitement associés à des plantes hôtes et/ou nourricières, certaines espèces sont déjà bien connues pour indiquer la qualité d'un habitat... Certaines espèces rares ou menacées sont connues pour se développer dans les ouvertures intra-forestières, profitant des lisières bien développées et structurées.
• Les reptiles sont représentés chez nous par peu d'espèces dont certaines très fortement menacées, notamment la vipère péliade. Or on sait que des habitats tels que les lisières bien exposées au soleil, les landes à callune ou les pelouses calcicoles leurs sont très favorables. Il a donc été décidé de disposer des "plaques de comptages" sur 3 sites réunissant ces conditions: lisières + lambeaux de lande à callune près de Libramont; lisières + lande à callune restaurée à Winenne; lisières + pelouses calcicoles à Couvin.
• Les chauves-souris trouvent sur nos sites de lieux de repos (forêts) et des terrains de chasse (forêts + lisières + milieux ouverts intraforestiers + mares). Les études -et donc les connaissances- sur la chiroptérofaune wallonne étant en plein essor, grâce à du matériel de plus en plus performant, on a donc mis en place un protocole d'inventaire sur 5 sites LIFE dès le début du projet. (Ces données ne sont pas encore disponibles car en cours d'analyse)
• Les plantes vasculaires supérieures permettent de décrire les habitats et d'en caractériser leur état de conservation. On peut étudier les associations botaniques de différentes manières, par inventaires de placettes (carrés de généralement 10 ou 100 m²), par inventaires "en plein" (relever toutes les espèces d'un site), par transects,... Cette dernière approche est intéressante pour décrire à la fois la composition spécifique et la structure de la végétation en parcourant le couloir forestier perpendiculairement à axe, depuis le centre vers le massif forestier.

Chaque point d'échantillonnage (PE) est pointé au GPS afin de pouvoir le répéter au cours du LIFE mais aussi par après. Au total, plus de 260 PE ont été déterminés sur 14 des 28 sites LIFE. Les résultats obtenus sont présentés sur cette page de manière résumée mais nous vous invitons à les consulter en version détaillée via cette page dédiée où la localisation précise de ceux-ci, l'effort d'échantillonnage et des illustrations sont présentés.

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Espèces d'intérêt patrimonial ou communautaire

Au cours des inventaires et autres activités de terrain, des observations sont effectuées dont parfois d'espèces visées par des règlementations européennes, nationales ou régionales. Ces observations sont présentées ci-dessous sur une carte interactive (cliquez sur les vignettes pour obtenir des informations).

Les données présentées concernent (pour l'instant) les invertébrés, les reptiles, les amphibiens et les plantes (à l'exception des orchidées, jugées trop sensibles pour être localisées précisément!).

Toutes les observations sont encodées dans la base de données "OFFH" du Département de l'Etude du Milieu Naturel et Agricole (DEMNA) de l'administration de la Région Wallonne. Elles sont toutefois disponibles sur demande motivée par des fins scientifiques ou de conservation de la nature (contact: JF Godeau).