Actions | Actions préparatoires
Préparation et mise à jour de la cartographie
Pour débuter un LIFE tel que celui-ci, il est primordial de commencer par établir un état des lieux de la situation initiale : quelles sont les lignes dont les corridors sont « en sécurité » (c-à-d. calibrés pour éviter tout contact avec les câbles en cas de chute d'arbre) ?, quels sont les milieux naturels présents ?, quels sont les habitats potentiels ?, quels en sont les gestionnaires ?, qui sont les propriétaires des parcelles concernées ?
La qualité des actions qui seront menées durant l'ensemble du projet dépendra en partie de la qualité des fonds cartographiques utilisés ou créés. La précision des surfaces calculées, et donc l'estimation des coûts des actions, dépendra aussi de la qualité des documents cartographiques produits.
Les tâches préparatoires sont :
- La validation des contours de la cartographie proposée dans le dossier de candidature;
- La caractérisation des habitats au moyen de la codification EUNIS et de la Directive Habitats;
- La détermination des zones à protéger ou à restaurer de manière prioritaire;
- La localisation des espèces invasives et de toute autre menace significative;
- La cartographie des éléments liés au régime hydrique des couloirs forestiers (fossés, réseau de drainage, cours d'eau, tourbières, etc.);
- L'identification des parcelles cadastrales concernées par le projet grâce au croisement des couches cartographiques du SIG (système d'informations géographiques).
Pour ce faire, une première cartographie a été effectuée grâce à la synthèse des couches cartographiques existantes.
Ensuite, une cartographie plus fine sera effectuée sur le terrain avec l'aide d'un GPS de précision, et sera transférée pour alimenter le système d'informations géographiques du bureau.
Une première session de prospection a été effectuée le premier automne du projet (septembre/octobre 2011) sur les 130 km de lignes HT concernées par le LIFE-ELIA puis une session plus détaillée est effectuée durant le premier printemps du projet (mai/juin 2012) afin d'affiner, en période de végétation, les données récoltées durant l'automne précédent.
Cela signifie que les lignes seront parcourues à pied par les membres de l'équipe, chaque site sera classifié en fonction du degré d'ouverture du corridor, des usages actuels, de l'exposition, de la nature du sol, des relevés botaniques et des possibilités de restauration ou d'aménagements des habitats naturels.
Toutes ces données permettront d'aller trouver les propriétaires de l'assiette des lignes, de mettre en place les plans de gestion futurs, de quantifier et de budgétiser les travaux à réaliser.